Kabare : Dialogue social avec les femmes de Bugorhe dans le cadre d'une série d'activités de KJN pour la célébration du mois des droits de la femme

Les activités du mois de mars se poursuivent avec KJN dans les territoires.

Dans le territoire de Kabare,un dialogue social avec les femmes de BUGORHE village BULOHO 2 en territoire de KABARE ce samedi 16 mars 2024.

Une activité qui  s'inscrit dans la série de tournée que mène l'association Karibu Jeunesse Nouvelle  KJN en sigle au cours du mois dédié à la femme mois de mars à l' occasion de la journée internationale des droits de la femme . 

Des défis viennent d'être soulevés par les femmes de BUGORHE .

C'est entre autres ;

- Violence conjugale et domestique

- vol des produits champêtres 

- Non considération dans la société surtout dans le partage d héritage 

- manque d occupation 

- destruction méchante de leur produit de champ par certains hommes qui font l élevage 

Mais également des points forts;

- présence de 3 groupes d AVEC femme

- l autonomisation de la femme

- une salle de réunion propre à la femme de Buloho 2.

Des recommandations émises au cours de la rencontre.

C'est aussi :

- intégrer certaines structures des femmes (Avec ) dans l association KJN

- Appuie aux AVEC des femmes et l'élevage 

- création d' un centre en coupe couture 

A cette occasion, les femmes de BUGORHE village BULOHO 2 n ont pas hésité à exiger aux dirigeants congolais de garantir la sécurité aux femmes victimes d atrocités à GOMA . 

La paix est un gage du développement dit-on

Et de poursuivre que l'État congolais doit jouer son rôle régalien.

Rédaction 

Sud-kivu/J.I.F : Après Bukavu, KJN vient d'organiser deux autres activités à Idjwi et Walungu

 

C'est une série d'activités à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Après la marche Pacifique organisée dans la ville de BUKAVU, l'asbl KJN est allée organiser la même activité le dimanche 10 mars 2024 à IDJWI .

C'est pour solidariser avec d autres femmes victimes des atrocités à l'Est de la RDC.

 Toute habillée en tenue noire, elle ont déposé leur mémorandum dans les mains de l'autorité locale en présence de la Présidente de l'organisation KJN, Jolly Kamuntu. 

Poursuivant son combat ce Jeudi 14 mars 2024 , c'est le tour du territoire de WALUNGU, KJN vient de réfléchir avec les femmes de cette contrée sur la situation de la femme : dégager les points forts, faibles et recommandations pour améliorer la situation de la femme à WALUNGU.

 S'agissant de la situation de la femme de WALUNGU, le tableau est encore trop sombre, la situation socio-économique est loin d être améliorée(chômage, le coût de vie est devenu cher, violences conjugales, ..).

 Néanmoins elles commencent à s intégrer petit à petit dans la gouvernance et structure associative (participation aux élections comme électrices, représentante des structures à l exemple d'AVEC KJN WALUNGU.

Les femmes de WALUNGU à travers KJN exigent la paix à GOMA et veulent voir le changement de leur situation socio-économique être améliorée après les élections en RDC.

Rédaction 

Sud-kivu/J.I.F : KJN et ses noyaux mobilisé dans la marche contre hostilités à l'Est de la RDC

 

L'équipe de l'association sans but lucratif Karibu Jeunesse Nouvelle KJN vient de se joindre à marche des organisations féminines, la société civile, les mouvements citoyens,les structures étatiques à  la cathédrale Notre-Dame de la Paix de Bukavu ce 8 mars 2024.

 Au gouvernorat de province, elles viennent d'être reçues par le gouverneur intérimaire Fiston Malago .

Un mémorandum vient d'être lu et déposé.

Des recommandations émises, c'est entre autres :

"À la communauté internationale de briser le silence complice, car accusée à tort ou à raison de soutenir les groupes armés qui sèment le terrorisme, notamment les M23 et leurs alliés, de prendre les sanctions concrètes à l'endroit des pays agresseurs et des seigneurs de guerre", peut-on lire dans le mémorandum des femmes de la province du Sud-Kivu.

Depuis quelques années, la RDC a intégré l'EAC et fait partie d'autres communautés sous-régionales dont la CIRGL, la SADEC et d'autres mécanismes sous-régionaux, occasion pour les femmes du Sud-Kivu de les saisir pour sanctionner les auteurs de différents crimes commis dans l'Est de la RDC.

À la communauté sous-régionale, ces femmes demandent de mettre en application les textes et les conventions internationales et régionales sur le respect des droits humains. Veiller au respect de la souveraineté de chaque État, faire participer activement les femmes aux différentes initiatives de paix et de sécurité, précise le mémorandum. Cela fait trois décennies que la RDC, surtout dans sa partie Est, continue à subir des violations graves des droits humains, des conflits et des guerres à répétition. Pour ces manifestantes, ce sont les femmes et les filles qui en sont réellement les victimes.

Une occasion pour elles de formuler des recommandations pour la restauration de l'autorité de l'État dans la partie orientale du pays.

"Au gouvernement de la RDC, de rétablir l'autorité de l'État sur toute l'étendue du territoire national en général et la partie orientale en particulier. Mettre en application les textes et les conventions internationales et régionales ratifiées sur les droits humains. Sanctionner sévèrement les auteurs des crimes de guerre par l'application stricte de la loi et luttez contre l'impunité. Barrez la route contre toute tentative de balkanisation de la RDC," .

Marc Malago qui réceptionne le mémorandum adressé au président de la république Félix Antoine Tshisekedi, promet le faire parvenir.

KJN vient de clôturer la journée du 8 Mars en mouvementant  les habitants de la ville de Bukavu dans un karaoké playback des chansons d'éveil patriote et théâtre éducatif exécutés par les artistes et comédiens encadrés par l' organisation KJN . 

C'est au cercle sportif dans la commune de Kadutu.

Rédaction