KJN, membre du consortium AFEM-KJN-FPM-SOS/IJM a organisé ce samedi 20 avril un atelier de restitution et de validation des résultats de la collecte tudes données sur les tendances des cas des violences domestiques dans les territoires d'Idjwi et de Kabare au Sud-Kivu.
Cet atelier a permis de partager les résultats avec les communautés, les autorités locales et les leaders communautaires pour qu’ils prennent conscience de ce fléau qui touche de plein fouet les femmes et les filles d’Idjwi.
Les données collectées par AFEM à travers le système Femme au Fone révèlent que les violences domestiques restent encore monnaie courante. Les principales formes de violences recensées sont les coups et blessures sur les femmes battues, souvent sous l'influence de l'alcool, les accusations de sorcellerie et les viols, notamment dans les zones minières et celles contrôlées par les groupes armés.
Les chiffres ont démontré que le territoire d’Idjwi se classe au 3e rang avec 13,34% des cas de violence, précédé par Walungu à la deuxième place avec 20, 57% et Kalehe en tête avec 29, 31% . Une sonnette d'alarme a été tirée face à la persistance des violences domestiques au Sud-Kivu.
Le rapport a été soigneusement présenté, enrichi et validé par toutes les parties prenantes présentes lors de l’atelier.
La lutte contre les violences domestiques est un combat permanent. Il est essentiel que les efforts soient réunis pour protéger les femmes et les filles et promouvoir un changement durable grâce aux acquis dont la communauté a bénéficié du projet VLF qui malheureusement touche à sa fin et pour lequel nous sommes très reconnaissant, a mentionné le chef de groupement Mpene.
Cette activité s’est inscrit dans le cadre du projet « Voix et Leadership des Femmes », financé par les Affaires Mondiales Canada et exécuté par le Centre Carter en partenariat avec le consortium AFEM-KJN-FPM-SOS/IJM au Sud-Kivu. Le projet vise à contribuer à la réduction des violences domestiques et à la promotion de la masculinité positive.
Rédaction