Une concrétisation après une année de mise en œuvre du projet : Pouvoir de l'espace civique: solution pour la paix et la démocratie à l'est de la RDC.
En voici quelques temoignages des habitants du village Muhyahya, groupement Mpene,chefferie Ntambuka, territoire d'Idjwi.
Gérard Kazibi : chef de village Muhyahya
Je ne sais par où commencer pour dire merci à KJN et à ses partenaires Searf for Common Ground et Sida. Ce projet est le premier qui est arrivé dans mon village depuis qu'il existe. Pour mois c'était une manne tombée du ciel. Tous les autres partenaires dépassaient mon village et aller s'installer ailleurs.
Les bienfaits de ce projet sont énormes. Mon village dispose déjà d'un moulin grâce à ce projet. Désormais plus question de faire 5 à 10km pour aller moudre notre manioc ou notre Soja. Apres bcp de formations reçues aujourd'hui moi et mes collaborateurs avons compris le rôle et la place de la femme dans la gouvernance locale. J'ai décidé de nommer 6 femmes dont 3 cheffes des quartiers titulaires et 3 adjointes contrairement à avant ce projet où je ne voyais pas l'importance de travailler avec les femmes. Depuis leur entrée je sents que toute la communauté est mobilisée et active dans les activités de développement communautaire.
Pasteur Maneno Balagizi ,
Responsable de la 8e Cepac Muhyaha : moi et mon église sommes les grands bénéficiaires de ce projet et en gouttons les fruits. Je suis fière de témoigner et de remercier vivement KJN ,Search for Common ground et Sida pour cet appui. C'est dans mon église que se tiennent les activités de ce projet. Avant son arrivée mon église ne disposait même pas de 50 chaises. Grâce aux frais de location de la salle nous avons aujourd'hui acquis plus de 100 chaises et nos chrétiens et autres visiteurs se sentent à l'aise quand ils nous visitent désormais. J'ai participé moi même à certaines formations de KJN et j'ai compris aujourd'hui que la bonne gouvernance commence d'abord là où chacun de nous vit. Du côté des membres de l'église, ceux qui participaient aux formations sont devenus des grands acteurs de paix et ils m'aident dans la résolution de certains conflits à l'église. Les frais de transport qu'ils reçoivent lors des formations leur permettent de payer leurs dîmes sans retard. C'est grâce à tout cet appui que nous n'allons plus au lac pour baptiser nos chrétiens, nous avons raccordé notre église en eau potable et nous y baptisons désormais nos chrétiens.
Que Dieu bénisse nos partenaires KJN, Search et Sida.
Désiré Byamungu membre du comité de suivi des activités du projet à Muhyahya
Pour commencer je suis très heureux de pouvoir être associé à ce projet comme personne vivant avec handicap. C'est déjà le premier résultat car avant, nous étions considérés comme des ne vaut rien dans ce village. Le chef ne nous associait à rien et ne nous consultait même pas. Bravo à KJN, Search et Sida car c'est grâce à leurs enseignements que je n'ai plus de complexe et je me sents intégré au même titre que les autres dans les activités. Je demande juste que ces formations se poursuivent surtout en cette periode électorale pour que nous les PVH soyons mieux représentées dans la gestion de la chose publique ici chez nous.
Maombi Kabumba ,femme leader de Muhyahya
Moi quand je regarde les autres, je suis devenue grâce à ce projet je n'en reviens pas . Avant que ,je ne pouvais même pas parler devant les hommes. C'était vraiment un tabou. Quand on m'a invité à la première formation je tremblais terriblement. Aujourd'hui je prends la parole aisément et je m'exprime sans peur. Ce projet a changé aussi la vision du monde. J'avais une discrimination entre mes enfants. J'ai appris qu'il faut les associer tous au même niveau dans les activités de la famille et les malentendus ont disparus d'eux mêmes.
Que ce projet puisse aider aussi dans les autres villages de mon territoire pour un acquis d'autres femmes. Merci KJN et ses partenaires , soyez abondamment bénis.
Aziza Ornella, cheffe de quartier Burulego, nouvellement nommée.
Que KJN,Search et Sida vivent éternellement. Je ne pouvais jamais rever un jour diriger un quartier. Grâce aux formations et aux autres appuis de KJN et ses partenaires, me voilà aujourd'hui cheffe de quartier. Je suis respectée par tous et je me sens utile à ma communauté. Même mon mari qui n'acceptait pas que je participe aux activités communautaires m'encourage désormais. Je ne vais pas vous décevoir. Comptez sur moi et aidez les autres coins de notre chefferie aussi. Le mal est trop profond dans nos villages.
Patrick Cishibanji.
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