Dans une 4e réunion de monitoring tenue ce vendredi 29 avril 2023 à bagira, dans la commune qui porte le même nom dans la ville de Bukavu,un rapport a été présenté par l'assistante au programme, Madame Antoine LIMBA Nyakura.
Un rapport ayant retracé le déroulement du processus électoral dans la province du Sud-Kivu de février à avril 2023Pour KJN.
Dans ce processus électoral, KJN travaille sur le projet « Campagne d’éducation civique et de mentorat pour la participation effective des jeunes du Sud-Kivu au processus électoral en RDC » appuyé par NED
Une étude comparative pour évaluer le taux de la participation des jeunes au processus électoral en 2006, 2011 et 2018.
Il y a eu la première réunion de monitoring pour évaluer et analyser l’évolution du processus électoral et l’implication
Elle fait une activité de deux jours dénommée « journée de vulgarisation et de plaidoyer » pour présenter aux parties prenantes les résultats de l’étude menée afin de formuler les différentes recommandations, et d’identifier les différents mentors qui accompagneront les jeunes ambitieux dans ce processus électoral. Il y a eu la deuxième réunion de monitoring dont vous connaissez déjà les objectifs au mois de novembre.
KJN a fait une activité de renforcement des capacités des jeunes reporters électoraux du Sud-Kivu qui ont produit des portraits des jeunes ambitieux afin de vendre leurs images positivement. KJN a lancé un appel à la manifestation d’intérêt, pour tout jeune ambitieux souhaitant être accompagné. Elle a sélectionné 50 jeunes ambitieux qui ont été formés selon le pool.
Le premier pool Bukavu avait regroupé les jeunes ambitieux candidats et observateurs de trois communes Bagira, Kadutu et Ibanda. Le deuxième pool Walungu avait regroupé les jeunes de Shabunda, Mwenga, Walungu et Idjwi. Le troisième pool Kabare avait regroupé les jeunes de Kabare, Kalehe, Fizi et Uvira. Ils ont été formés sur plusieurs matières comme l’observation électorale, le marketing électoral etc.
La troisième réunion a été faite en février pour répertorier l’évolution de novembre jusqu’en janvier. Les jeunes reporters ont produit des portraits des jeunes ambitieux et puis s’en est suivi les réunions avec les mentors dans toute la province. le huitième et le neuvième festival toujours dans le cadre de ce projet.
Le rapport relève que Sur les 921 centres d’enrôlement des électeurs de la province du Sud-Kivu, seuls une dizaine n’avaient pas ouvert, selon la CENI. C’est notamment à Bunyakiri pour des raisons logistiques et Minebwe pour des motifs sécuritaires. Les quelques centres qui n’avaient pas pu ouvrir, la CENI avait promis qu’ils seront fonctionnels. La province du Sud-Kivu attendait enrôler plus de trois millions d’électeurs dans les trente jours, ce qui n’a pas été possible, voilà qui justifie les reports répétés.Le secrétariat provincial de la CENI au Sud-Kivu avait démis, jeudi 23 mars, deux ses agents de leurs fonctions pour monnayage dans les opérations d’enrôlement des électeurs. Au sujet de multiples cas de pannes des machines, la CENI avait affirmé être à pied d’œuvre avec des techniciens pour résoudre toutes ces questions.
La première période de prolongation de 15 jours accordée pour le Sud Kivu était allée jusqu’au samedi 1er avril 2023.La Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI avait procédé à la sensibilisation communautaire sur l’évolution du processus électoral en République démocratique du Congo.
Dans une concertation tenue Jeudi 13 Janvier 2023 avec différentes couches de la population dont les médias, les partis politiques et les acteurs de la société civile, cette activité avait comme objectif d’apporter des réponses aux différentes questions sur le processus électoral en RDC.
Le secrétaire exécutif provincial de la CENI avait fait savoir que le processus électoral concerne tout congolais en âge de vote et qui remplis les conditions tel que préétablie par la CENI. Différentes questions dont les personnes éligibles pour l’enrôlement, les pièces à présenter, la question des congolais résidant à l’étranger, la disposition au profit des personnes vulnérables ont été éclairées. S’agissant de certaines catégories qui avaient des mesures spécifiques afin de participer à ces opérations, celui-ci avait fait savoir que c’était notamment les femmes enceintes, les personnes vivant avec handicap, les malades, certains détenus.
La formation des formateurs électoraux territoriaux avait commencé le 4 février à Shabunda après déploiement des opérateurs de saisi qui ont formé ces FET. Comme défis, les formateurs et les formés réclamaient leur perdiem prévu pendant les jours de la formation. Après la formation, s’en est suivi le déploiement des OPS, FET et chef de centres aux différents sites et bureaux d’enrôlement.Madame Véronique Katali Idolwa, Chef d'antenne CENI Shabunda, avait fait signaler que les membres de centres d'inscriptions MCI et d'enrôlement ont encore 14 jours de permanence dans leurs centres pour régler les cas de litiges de requérants non encore enrôler et résoudre les contentieux. Elle avait même fourni un rapport partiel en termes d'échantillons de requérants déjà enrôler qui étaient au total de 180 000 personnes sur 222000 attendues soit 81% de personnes enrôler. Hormis la chefferie de Wakabango 1er, Mulungu et Nzonvu.
Dans les territoires de mwenga,Les opérations d'enrôlement avaient débuté jeudi 16 février dans presque tous Mwenga. Il a été constaté que la majorité des centres étaient ouverts à Kamituga, Kitutu, Lugushwa, Luwhinja et Burhinyi. Madame LUCIE MAZAMBI MATUZA NANUNDU chef d'antenne de la CENI Mwenga avait souligné que certains centres d'inscription du secteur d'Itombwe n'avaient pas encore commencé. Selon elle, les centres dans le secteur d'Itombwe n'avaient pas démarré l’enrôlement au même moment que les autres parce que les formateurs avaient une longue distance à parcourir. Plusieurs jeunes de Mwenga se sont rendus sur les sites d'enrôlement puisqu’ils veulent participer aux élections pour sanctionner les certains députés qui ont failli à leurs missions. Ils ont estimé que cette période de la révision du fichier électoral n'était pas favorable à un bon nombre de jeunes en souffrance de s'enrôler faute de machines qui souvent tombent en panne. Les jeunes viennent en masse pour s'enrôler main sans véritable succès car les machines sont en mauvais état et ne supportent pas un bon nombre d’enrôlés. L'engouement était visiblement observé toujours à Mwenga dans différents centres d'inscription.Étant donné que dans les grandes agglomérations de Mwenga, les centres d'inscription n'ont pas connu des sites additionnels, la rareté des machines inquiétait bon nombre des habitants et qui pour le moment souffrent pour l'obtention de la carte d'électeur. A Kitutu par exemple aucun centre d'inscription n'a été ajouté pourtant c'est une grande agglomération dans la partie sud du territoire de Mwenga au chef-lieu de la chefferie des Wamuzimu. Des machines tombent en panne presque tous les jours et remet au ralenti les opérations en cours.
La plupart des gens d'Uvira disaient n’étaient pas satisfaits de la manière dont certains opérateurs de saisie et toute l'équipe de centre géraient les gens pendant ce processus d'enrôlement. Certains faisaient déjà une semaine aux centres d'enrôlement sans être enrôlé. Ils disaient qu'on favorisait ceux qui viennent avec l’argent pourtant avoir une carte c'est un droit à tout congolais et c’est gratuit.Deux jeunes du quartier Kakombe étaient tués, lorsqu'ils étaient de retour du centre d'enrôlement dans les hauts plateaux d'Uvira coté Bijombo par les hommes du groupe armés. Il a été constaté que pas mal des personnes n’avaient pas encore passer au centre d'enrôlement vers fin mars, puisque certains arrivaient mais sans être enrôlés.
Dans la ville de BUKAVUA , à bagira, aux centres d’inscriptions Ep Mulwa, Kasha centre, Bangu, Burhiba, Imani Cahi, Hôpital RAU, Institut Saint François Xavier, institution de Bagira, Ep Bulenga, Lycée Familia, les activités d’Enrôlement avaient belle et bien commencées mais avec un léger retard. Prévue à 07h, au centre d’inscription Ep Bwindi par exemple l’Enrôlement a commencé à 10h. Notons qu’au premier jour il n’y avait pas eu assez d’engouement. Sur la file d'attente on pourrait voir les femmes, les vieillards, les femmes allaitantes, les nouveaux majeurs etc, BAGIRA avait reçu 15 centres d’enrôlement (centre de santé Emmanuel Kataliko, Centre de santé Kahero, centre hospitalier CAHI, EP MULWA, EP BANGU, Ep BURHIBA, Ep IMANI CAHI, Ep KASHA CENTRE, EP MULAMBULA , Ep a BWINDI, hôpital Dr Rau, institut saint François Xavier, INSTITUT DE BAGIRA , INSTITUT SAINTE FAMILLE, INSTITUT FAMILIA DEI/CIRIRI).
Le rapport relève un constat,sur le point positif, que tous ces centres étaient opérationnels et étaient en train de recevoir les requérants qui avaient reçu le jeton. L’engouement des requérants était toujours perceptible dans certains centres par les autorités morales des partis politiques et les prétendants candidats députés qui venaient s’enrôler avec une masse derrière eux. Le pourcentage provisoire d'enrôlement était élevé à 87% en commune de Bagira.Comme point négatif, les cas de monnayage avaient battu record dans certains centres. Hormis les jetons, d’autres listes parallèles étaient établies, ce qui créait un désordre au sein de centre.
Il a été constaté que les enrôlés qui revenaient dans leurs centres respectifs pour réclamer soit la correction, la réattribution de la carte suite à la disparition des écrits sur la première carte. Dans tous les centres, il n’y a eu aucune réclamation de radiation.Il a été recommandé à Bagira, de permuter certains policiers qui se livraient à la corruption, de payer les membres du centre d’enregistrement qui craignaient que l’enrôlement prenne fin sans toucher leur prime, de disponibiliser d’autres jetons dans certains centres pour restaurer l’ordre.A Kadutu, le 16 février 2023 dans la matinée, les habitants du quartier Nkafu des avenues Père Georges Defour, Hôpital général, Cibera, Majengo et Michombero habitués à s’enrôler aux centres de l’Hôpital provincial général, MICHOMBERO et ITB se sont retrouvé en difficulté car aucun centre n’avait pas ouvert ses porte le matin comme s’était prévu.La société civile sous noyau de Nkafu avait voulu savoir quelles nouvelles orientations pour les malades aux Cliniques universitaires de l’UOB et a recommandé à la CENI revenir vers Nkafu et y réfléchir pour une solution durable.
Pour monsieur Richard KAYEYE point focal en territoire de kabare,La formation des OPS, le président du centre d’identification, les préposés polyvalents, les préposés à l’identification avait débuté le 04 février. Il a été remarqué un engouement des participants à l’EP Kabare où s’est déroulé la formation.
A Bugorhe, la population avait été matinale aux différents centres d’inscription, malheureusement en arrivant aux centres, il n’y avait aucun agent de la CENI, ni matériels présents aux différents centres, la population n’avait d’autre choix que de rentrer.A Bugorhe, il y’avait des militaires du colonel Patrick qui se déguisent en civil pour vouloir s'enrôler. Le jeudi 9 mars 2023, deux militaires banyamulenges du colonel Patrick, voulaient s'enrôler comme de civils au centre d'enrôlement de Kashenyi, mais le service de sécurité leur avait détecté et refoulés de ce centre.Dans le groupement de Bushumba, le centre d'enrôlement se trouvant à l'EP MUSHUNGURHI avait fermé ses portes suite aux deux machines qui étaient tombées en Pannes et a réveillé la curiosité et l’inquiétude de la population en se posant multitude des questions. La population avait même commencé à être pessimiste qu'il n'y aura pas d'élections en décembre de 2023, en observant la façon dont la CENI travaillait, le glissement commençait à s'énoncer.
Selon le rapport de Peter BAHAYA en territoire de walungu,La formation des OPS avait débuté le 05 février et c’était pour 5 jours. Après cette formation, ils ont passé un test de sélection le 09 février et ont reçu 25$ après la formation.L’enrôlement avait débuté le 16 février à 10H30. Sur toute la chefferie de Ngweshe qui a 16 groupements, un seul groupement avait débuté l’enrôlement et c’est seulement Walungu avec 3 bureaux sur 44 villages. Dans la chefferie de Kaziba, sur 15 groupements, un seul avait débuté avec 3 bureaux d’enrôlement.Comme inquiétude, il y'avait des cartes d'électeur qui étaient déjà illisible et des photos invisibles dans moins de deux mois. L’Union Nationale de la Presse Congolaise UNPC avait rappelé la CENI à renforcer les capacités des journalistes sur le processus électoral qui était déjà en cours.Nous ne pouvons pas finir ce rapport sans revenir sur la proposition de la loi électorale qui est revenu sur certains points comme : l’interdiction de suppléance familiale, l’interdiction de postuler à deux niveaux, l’interdiction de distribuer de l’argent et des biens pendant la campagne, la suppression de seuil d’éligibilité, 60% de candidats à la députation nationale et provinciale pour la recevabilité de listes de parti ou regroupement politique, publication des résultats bureau de vote par bureau de vote, scrutin majoritaire par lequel les résultats sont proclamés selon les voix de chaque candidat, disponibiliser et publier les PV électroniques des résultats par la CENI.Les sénateurs et les gouverneurs sont votés par les députés provinciaux comme dans le passé à la différence que :Seuls les partis ou regroupements politiques ayant totalisé au minimum 10% des membres composants l’assemblée provinciale sont autorisés à déposer les listes de leurs candidats sénateurs, aucune circonscription électorale ne peut avoir plus d’un sénateur et le scrutin majoritaire simple est d’application, c’est-à-dire que les résultats sont proclamés en tenant compte des voix de chaque candidat et non les voix de la liste ;Chaque parti ou regroupement politique présente, avant les élections des députés provinciaux, sa liste des candidats gouverneurs et alors les deux premières listes qui auront fait passer plus de députés provinciaux vont compétir au élections des gouverneurs.La CENI avait fixé la caution des législatives nationales et provinciales comme suit : Un million de francs congolais (1.000.000 CDF) pour les candidats députés provinciaux et un million six cents mille francs congolais (1.600.000 CDF) pour les candidats députés nationaux, telles sont les deux cautions fixées par la CENI pour les prochaines élections législatives prévues en décembre de l’année en cours.Dans un document publié par la centrale électorale, la CENI a fixé quelques conditions d’éligibilité des candidats dont :Être de nationalité congolaise ;Être âgé de 25ans révolus à la date de clôture du dépôt de candidatures ;Jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques ;Avoir la qualité d’électeur où se faire identifier et enrôler lors du dépôt de sa candidature Être titulaire d’un diplôme d’études supérieurs ou universitaires ou justifier d’une expérience professionnelle d’au moins cinq ans dans le domaine politique, administratif ou socio-économique.La note de la CENI avait fait également mention de plusieurs documents que les candidats devront déposé dans leurs dossiers dont : l’original de la lettre de consentement conforme ou modèle fixé par la CÉNI signée par le candidat, une fiche d’identité suivie d’un CV détaillé, le tout se terminant par la formule « Je jure sur l’honneur que les renseignements ci-dessus sont sincères et exacts », les noms de deux suppléants, une photocopie de la carte d’électeur, une photocopie de l’acte de naissance ou de l’attestation de naissance et une preuve de paiement, dans le compte du trésor public, des frais de dépôt de candidature non remboursables de 1.000.000 francs congolais pour la députation provinciale et 1.600.000 Francs congolais pour la députation nationale par siège.La CENI a confirmé que les élections présidentielles, législatives nationales et provinciales et communales auront lieu en décembre prochain sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Pour les participants respectivement des jeunes des structures de la société civile du sud-kivu ont révélé plusieurs recommandations.
Pour l'ingénieur Thérèse Maroy,de l'association sans but lucratif Mwanamke kesho " que la commission nationale indépendante indépendante CENI puisse multiplier les centres d'enrôlement afin de protéger les femmes enceintes et les personnes vivant avec handicap".
Monsieur Antoine Bashi,de la structure Vijana jamii,le monnayage a été un grand défi,que la CENI réglemente ces services car l'enrôlement et identification des électeurs des irrégularités constatées ont fait un grand défaut.
Patrick Cishibanji.
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